Anulingus conseil : explorer cette pratique en toute sécurité

Salut à tous ! C’est Véro, votre sexo-journaliste préférée. Aujourd’hui, on va parler d’un sujet qui fait encore beaucoup jaser : l’anulingus. Cette pratique, longtemps taboue, gagne en popularité ces dernières années. Mais comme pour toute activité sexuelle, il est important de l’aborder de manière éclairée et sécurisée. Alors, attachez vos ceintures, on plonge dans le sujet !

Qu’est-ce que l’anulingus exactement ?

Commençons par les bases. L’anulingus, aussi appelé « rimming » en anglais, consiste à stimuler l’anus et la zone péri-anale avec la langue et la bouche. Cette pratique peut être intégrée aux préliminaires ou constituer l’acte sexuel principal. Contrairement à ce que certains pensent, l’anulingus n’est pas réservé aux couples homosexuels – de nombreux couples hétérosexuels l’apprécient également.

L’anus est une zone érogène riche en terminaisons nerveuses, ce qui explique le plaisir intense que peut procurer cette pratique. Cependant, c’est aussi une partie du corps qui nécessite une attention particulière en matière d’hygiène et de sécurité.

Les risques à connaître

Avant de se lancer, il est crucial de comprendre les risques potentiels associés à l’anulingus :

Transmission d’IST (Infections Sexuellement Transmissibles) : l’herpès, l’hépatite A, la syphilis peuvent se transmettre via cette pratique.

Infections bactériennes : E. coli et autres bactéries présentes naturellement dans l’intestin peuvent causer des problèmes si elles sont ingérées.

Parasites intestinaux : bien que plus rares, ils peuvent être transmis lors d’un anulingus non protégé.

Ne vous inquiétez pas, ces risques ne doivent pas vous dissuader, mais vous inciter à prendre les précautions nécessaires pour profiter pleinement et en toute sécurité.

Préparation et hygiène : les clés d’un anulingus réussi

La préparation est primordiale pour un anulingus agréable et sans risque. Voici quelques conseils essentiels :

Nettoyage approfondi : une douche ou un bain juste avant l’acte est indispensable. Nettoyez soigneusement la zone anale avec un savon doux.

Évitez les douches anales : contrairement à ce qu’on pourrait penser, elles peuvent irriter la muqueuse et augmenter les risques d’infection.

Vérifiez l’état de la zone : en cas de coupures, d’irritations ou d’hémorroïdes, mieux vaut reporter la séance.

Coupez vos ongles : si vous prévoyez d’utiliser vos doigts, des ongles courts et limés éviteront les micro-coupures.

N’oubliez pas que la communication est clé. Parlez-en ouvertement avec votre partenaire, exprimez vos attentes et vos limites.

Les barrières de protection : indispensables pour un anulingus safe

Pour réduire considérablement les risques, l’utilisation de barrières de protection est vivement recommandée :

Le carré de latex (ou digue dentaire) : c’est la protection la plus adaptée. Placez-le sur l’anus avant de commencer la stimulation.

Film alimentaire : en dépannage, il peut faire l’affaire. Assurez-vous qu’il soit non micro-ondable.

Préservatif coupé : en dernier recours, un préservatif découpé peut servir de barrière.

Ces protections créent une barrière efficace contre la transmission de bactéries et de virus. N’hésitez pas à ajouter un peu de lubrifiant sur la face en contact avec l’anus pour plus de sensations.

Techniques et astuces pour un anulingus plaisant

Maintenant que nous avons couvert les aspects sécurité, parlons plaisir ! Voici quelques techniques pour explorer l’anulingus :

Commencez doucement : effleurez la zone avec votre langue, sans forcer.

Variez les mouvements : alternez entre des cercles, des coups de langue plats et des pointes de langue plus précises.

Jouez avec la pression : augmentez progressivement l’intensité en fonction des réactions de votre partenaire.

Combinez avec d’autres stimulations : caressez les cuisses, les fesses ou les organes génitaux en même temps.

Utilisez vos mains : massez doucement le périnée ou les fesses pour une stimulation globale.

Rappelez-vous que chaque personne est différente. Ce qui fonctionne pour l’un·e ne marchera pas forcément pour l’autre. La clé est la communication et l’écoute de votre partenaire.

L’importance du consentement et de la communication

Comme pour toute pratique sexuelle, le consentement est primordial. L’anulingus peut être une zone de vulnérabilité pour certain·e·s. Assurez-vous que votre partenaire est à l’aise et enthousiaste à l’idée d’explorer cette pratique.

Établissez un « safe word » ou un geste qui permettra d’arrêter immédiatement si l’un·e des partenaires se sent mal à l’aise. N’hésitez pas à verbaliser vos sensations pendant l’acte : « J’aime quand tu fais ça », « Un peu plus doux s’il te plaît », etc.

Que faire après l’anulingus ?

Une fois l’acte terminé, quelques gestes simples sont importants :

Lavez-vous les mains et la bouche : utilisez du savon et rincez abondamment.

Buvez de l’eau : cela aide à éliminer les éventuelles bactéries ingérées.

Urinez : cela permet de « nettoyer » l’urètre et de prévenir les infections urinaires.

Nettoyez les sex toys utilisés : s’il y en a eu, suivez les instructions du fabricant pour un nettoyage adéquat.

Si dans les jours qui suivent vous ressentez des symptômes inhabituels (démangeaisons, brûlures, douleurs), n’hésitez pas à consulter un professionnel de santé.

L’anulingus et le couple

L’introduction de l’anulingus dans votre vie sexuelle peut être une opportunité d’approfondir l’intimité et la confiance au sein de votre couple. Cela demande une ouverture d’esprit et une bonne communication.

Si votre partenaire est réticent·e, ne forcez pas. Proposez d’en discuter calmement, expliquez vos motivations et écoutez ses craintes. Peut-être pourriez-vous commencer par des caresses externes de la zone anale avant d’envisager l’anulingus ?

Rappelez-vous que dans un couple, le respect des limites de chacun·e est essentiel pour une vie sexuelle épanouie.

Les mythes à déconstruire sur l’anulingus

Il existe encore de nombreuses idées reçues sur l’anulingus. Déconstruisons-en quelques-unes :

« C’est sale » : avec une bonne hygiène, l’anus est aussi propre que n’importe quelle autre partie du corps.

« C’est uniquement pour les homosexuels » : l’orientation sexuelle n’a rien à voir avec les pratiques qu’on apprécie.

« Ça fait forcément mal » : au contraire, pratiqué correctement, l’anulingus peut être très agréable.

« Ça mène forcément à la sodomie » : ce sont deux pratiques distinctes, l’une n’implique pas forcément l’autre.

N’ayez pas honte de vos désirs et de vos pratiques tant qu’elles sont consensuelles et sécurisées !

Dernier mot

L’anulingus peut être une pratique extrêmement plaisante lorsqu’elle est abordée de manière éclairée et responsable. Comme pour toute activité sexuelle, la clé réside dans la communication, le respect mutuel et la sécurité.

N’oubliez pas que chaque couple est unique, et ce qui fonctionne pour les uns ne fonctionnera pas forcément pour les autres. L’important est de rester à l’écoute de vos envies et de celles de votre partenaire, tout en veillant à votre santé.

Si vous avez des questions ou des inquiétudes, n’hésitez pas à consulter un professionnel de santé ou un sexologue. Ils sont là pour vous aider et vous conseiller en toute confidentialité.

Sur ce, je vous souhaite de belles explorations sensuelles et sécurisées ! À bientôt pour de nouveaux articles,

Véro